2020 commémore l’année de Gaulle

22 novembre1890 …

                                  18 juin 1940…

                                                          16 novembre 1940…

                                                                                              9 novembre 1970.

on se souvient de sa naissance à Lille il y a 130 ans, de l’Appel à résister face à l’ennemi nazi et de la création de l’Ordre des Compagnons de la Libération, il y a 80 ans et de sa mort il y a 50 ans.

Quatre dates qui ont fait l’Histoire, qui ont fait son histoire et notre histoire.

De Gaulle est avant tout un soldat, mais il est aussi le libérateur, le président,  le citoyen de Colombey-les-deux-Eglises, le croyant. Tous ces éléments constituent l’homme, de sa sphère privée à l’homme public. Enseigner cet homme permet d’entrer dans l’histoire locale, régionale et nationale. Le projet « la grandeur ne se divise pas », porté par les élèves de première de spécialité en 2019-2020, s’est construit autour de la perspective d’appropriation de l’histoire de Nice et des derniers combats de 1945 à travers le prisme du général.


Voyage scolaire sur les traces du général de Gaulle 3 au 6 mars 2020. Colombey-les-Deux-Eglises, Mémorial de Gaulle.

Au soir du 28 août 1944, plus aucun soldat allemand n’est dans Nice.

34 Niçois sont tombés sous le feu ennemi, et 280 blessés dans des combats de rue acharnés. Ce fut le prix à payer pour que Nice retrouve sa liberté, sa fierté…

La capitale de la Côte d’Azur, qui s’est libérée seule ,  reçoit la visite du général de Gaulle plus de huit mois après son soulèvement réussi, le 9 avril 1945.

Le Général de Gaulle prononce alors un discours nommé « Le vent de la Liberté » sur la place Masséna, après une journée de commémoration et d’entretiens, où il annonce l’offensive sur l’Authion pour le 10 avril 1945.


Discours de Gaulle place Masséna, le 9 avril 1945

Après le débarquement de Provence et la libération des villes côtières, les troupes allemandes se replient sur la frontière italienne, solidement retranchées sur la ligne des forts.          

Par ces mots « Le vent de la victoire souffle maintenant sur les Alpes, sur nos Alpes, sur vos Alpes, et va les dépasser »et devant plus de 50 000 niçois, massés sur la place Masséna, les derniers combats pour la libération de la totalité du territoire sont lancés dans le massif de L’Authion.

L’Authion est un massif des Alpes du Sud, au nord-est de la ville de Nice. Il domine les vallées de la Roya et de la Bevera en bordure du parc du Mercantour.

Les combats de l’Authion, aussi baptisés « opération canard », constituent un épisode peu connu de la Libération. Pour conserver ces intentions confidentielles, les soldats découvriront leurs objectifs aux derniers moments. « Le secret devra être particulièrement gardé, en raison des facilités d’action de l’espionnage ennemi dans cette région. Tous les papiers relatifs à cette opérations devront être soigneusement enfermés ». En effet en avril 1945, la vallée de la Roya (située à quelques kilomètres de Nice) n’est toujours pas libérée alors que les armées alliées progressent sur le territoire allemand. Les buts du général de Gaulle sont d’achever la libération du territoire national encore occupé par l’ennemi et de rétablir l’intégrité territoriale de la France (limites géographiques, linguistiques, historiques…). L’enjeu des combats est l’avenir des habitants de Tende et la Brigue ; la participation de la 1ère DFL (Division Française Libre) donne à l’offensive une dimension encore plus grande.

C’est en hommage à ces combattants de la 1ère DFL que les élèves de  terminale de spécialité ont assisté jeudi 1 octobre 2020 à une conférence sur ces combats de l’Authion. Conférence qui clôture le travail engagé en première sur le général de Gaulle : « La grandeur ne se divise pas ».

L’après-midi s’est clôturée par une cérémonie solennelle au monument aux morts. 

La plume Impériale : meilleur journal de l’Académie !

Les élèves du Parc Impérial : lauréats académiques du Concours Médiatiks 2020 dans la catégorie lycée

C’est à l’initiative de Myléna Gourdon élève en 1ère 6 qu’est né ce journal dont la ligne éditoriale est de faire vivre le lycée autour de quelques articles pleins d’espoir et de positivité. A cette rédactrice en chef, s’est adjoint une petite équipe de journalistes en herbe: Loïs Fay-Kocaoglu, Jérôme Kocet, Thibault de Rozario et Salah Chatti.
Pour le consulter : https://madmagz.com/fr/magazine/1739475#/

Un grand bravo à eux !

Dans la peau d’un juré littéraire : Le prix de la région Sud

Pour la deuxième année consécutive, des élèves du Parc Impérial participent au Prix littéraire de la Région Sud, Ce sont les 2ndes 5 qui seront les jurés 2019-2020 ! Ils doivent lire une sélection de 6 romans et de 6 bandes dessinées afin d’élire au mois de mai le grand gagnant de la Région.
Des rencontres avec les auteurs des ouvrages de la sélection vont être organisées tout au long de l’année. Au mois de novembre nos jurés ont pu poser leurs questions à l’auteur de « Taqawan » Eric Plamodon.

De plus, tous les mois les élèves peuvent participer à un concours de photo intitulé « Tu t’es vu quand t’as lu ? » Amandine Moliera et Carmelia Buzila l’ont remporté au mois d’octobre pour leur interprétation de la bande-dessinée « Essence ».

Parallèlement ils vont s’initier à la réécriture en réalisant une vidéo lors d’ateliers encadrés par Amélie Masciotta de la Compagnie « Il était un truc ». Leur film sera projeté lors de la journée de clôture à Marseille le 19 mai 2020.
Durant 15 heures ils vont créer un story-board autour d’ouvrages de la sélection et s’initier au cadrage, à la mise en scène et aux techniques de sonorisation.


Rendez-vous au printemps pour découvrir leur travail et découvrir les lauréats 2020 !

Prix Goncourt des lycéens 2019

Qui n’a jamais rêvé en qualité de lecteur de faire partie d’un jury littéraire prestigieux pour élire son livre coup de cœur ?

L’aventure Goncourt a duré 3 mois, 3 mois d’intenses lectures, d’échanges et de rencontres.
C’est d’abord avec timidité que la classe de 1ère 6 du Parc Impérial s’est lancée dans l’aventure du Goncourt des lycéens, véritable marathon littéraire !
Après un temps consacré à la lecture et à l’analyse des différents romans, nos jurés sont allés à la rencontre de 8 auteurs sur les 14 en compétition. Ils ont posé leurs questions et se sont fait dédicacer les ouvrages. Ces rencontres ont renforcé leur envie de découvrir l’univers des romans en lice.
De retour à Nice, une période de discussion et de débat a permis d’élire les trois romans préférés de la classe.
Ils ont également désigné l’élève qui allait défendre leur trio littéraire lors des délibérations régionales à Marseille, Myléna Gourdon. Elle a brillamment défendu leurs titres lors du huis clos réunissant les jurés de la Région Sud.
Ses qualités d’oratrice lui ont permis d’être élue déléguée nationale et de partir à Rennes pour défendre les choix de la Région Sud.
Le jury a délibéré le 14 novembre et a annoncé en public et devant les différents médias le nom de la lauréate Karine Tuil pour son roman « Les choses humaines ».
Nous vous proposons de lire l’article de Myléna Gourdon qui met en valeur le choix des jurés du Goncourt lycéen 2019 !

« Ce qui nous a plu, la force et la finesse de l’écriture, le thème d’actualité, certes, mais traité de façon originale, la réflexion profonde sur nos agissements et la complexité des choses humaines ». C’est ainsi que Victor Belin, président des jurés du Goncourt des lycéens 2019 a justifié notre choix pour le roman Les Choses humaines de Karine Tuil, publié chez Gallimard. Celle-ci, déjà récompensée la veille avec le prix Interallié, n’a pu contenir sa joie lors de l’appel de Victor, annonciateur de sa victoire.
Ce roman met en scène un couple célèbre et haut placé : Claire et Jean Farel. Elle est une essayiste féministe très active, lui est un journaliste qui tente de se maintenir au sommet malgré ses 70 ans. Lui s’intéresse davantage à son image sur les réseaux sociaux qu’à sa famille ; elle défend les droits des femmes et s’engage avec ferveur dans le débat autour d’une affaire de viol à Cologne. Ils ont un fils, Alexandre, brillant élève à Stanford, université californienne. Cette famille, en apparence parfaite, voit sa vie basculer lors d’une accusation de viol contre leur fils unique : c’est leur monde et les certitudes qu’ils entretenaient qui vont s’effondrer.
Ce sont des personnages que nous n’avons pas l’habitude de côtoyer et c’est cela qui accroche le lecteur. Karine Tuil les introduit longuement afin que nous tissions un lien avec ces caractères pourtant froids, distants et hors de notre portée. Mais elle a su camper des personnages nuancés et subtils, en témoigne le dilemme de Claire : malgré ses idéaux, elle ne parvient pas à croire à la culpabilité de son fils. Les choix narratifs de l’auteure sont originaux et parfois déroutants : Alexandre occupe une grande place, nous avons tous les éléments pour comprendre ce qui l’a poussé à agir. On saisit ainsi un peu mieux sa détresse, sa solitude. C’est un choix des plus intéressants.
De plus, Karine Tuil nous plonge dans les coulisses de la cour d’assises, au cœur du procès et aborde des questions aussi complexes que le viol, le consentement, le droit des femmes, la médiatisation à travers les réseaux sociaux, la loi du plus fort. C’est un miroir tendu à notre société, c’est un miroir sur la vérité humaine dans toute sa faiblesse, sa richesse et sa complexité. C’est une histoire comme il aurait pu y en avoir d’autres, mais l’auteure nous la livre d’une façon captivante qui lui est propre. Voilà pourquoi ce roman est un chef-d’œuvre de la fragilité et de la vanité des choses humaines. Voilà pourquoi il est aujourd’hui un Goncourt des lycéens.

Myléna Gourdon

                                

Corps accords : brisons les stéréotypes !

Dans une volonté de promouvoir l’égalité des sexes, d’inculquer des valeurs positives et de briser les stéréotypes, des élèves de 2nde5 ont participé le 16 décembre 2019 à un atelier d’expression corporelle avec la chorégraphe Magali Lesueur.

Cet atelier s’inscrit dans un projet visant à favoriser la mixité en interrogeant les mécanismes de discrimination, avec le corps, Ils ont appris à découvrir le potentiel émotionnel de cette forme de langage. Les notions de rythme, de déplacement, d’espace et de contraintes ont été abordées par la danseuse.

Les élèves ont été éveillés à une pratique artistique afin de mettre en scène des situations du quotidien liées aux stéréotypes de genre.