22 novembre1890 …
18 juin 1940…
16 novembre 1940…
9 novembre 1970.
on se souvient de sa naissance à Lille il y a 130 ans, de l’Appel à résister face à l’ennemi nazi et de la création de l’Ordre des Compagnons de la Libération, il y a 80 ans et de sa mort il y a 50 ans.
Quatre dates qui ont fait l’Histoire, qui ont fait son histoire et notre histoire.
De Gaulle est avant tout un soldat, mais il est aussi le libérateur, le président, le citoyen de Colombey-les-deux-Eglises, le croyant. Tous ces éléments constituent l’homme, de sa sphère privée à l’homme public. Enseigner cet homme permet d’entrer dans l’histoire locale, régionale et nationale. Le projet « la grandeur ne se divise pas », porté par les élèves de première de spécialité en 2019-2020, s’est construit autour de la perspective d’appropriation de l’histoire de Nice et des derniers combats de 1945 à travers le prisme du général.
Au soir du 28 août 1944, plus aucun soldat allemand n’est dans Nice.
34 Niçois sont tombés sous le feu ennemi, et 280 blessés dans des combats de rue acharnés. Ce fut le prix à payer pour que Nice retrouve sa liberté, sa fierté…
La capitale de la Côte d’Azur, qui s’est libérée seule , reçoit la visite du général de Gaulle plus de huit mois après son soulèvement réussi, le 9 avril 1945.
Le Général de Gaulle prononce alors un discours nommé « Le vent de la Liberté » sur la place Masséna, après une journée de commémoration et d’entretiens, où il annonce l’offensive sur l’Authion pour le 10 avril 1945.
Après le débarquement de Provence et la libération des villes côtières, les troupes allemandes se replient sur la frontière italienne, solidement retranchées sur la ligne des forts.
Par ces mots « Le vent de la victoire souffle maintenant sur les Alpes, sur nos Alpes, sur vos Alpes, et va les dépasser », et devant plus de 50 000 niçois, massés sur la place Masséna, les derniers combats pour la libération de la totalité du territoire sont lancés dans le massif de L’Authion.
L’Authion est un massif des Alpes du Sud, au nord-est de la ville de Nice. Il domine les vallées de la Roya et de la Bevera en bordure du parc du Mercantour.
Les combats de l’Authion, aussi baptisés « opération canard », constituent un épisode peu connu de la Libération. Pour conserver ces intentions confidentielles, les soldats découvriront leurs objectifs aux derniers moments. « Le secret devra être particulièrement gardé, en raison des facilités d’action de l’espionnage ennemi dans cette région. Tous les papiers relatifs à cette opérations devront être soigneusement enfermés ». En effet en avril 1945, la vallée de la Roya (située à quelques kilomètres de Nice) n’est toujours pas libérée alors que les armées alliées progressent sur le territoire allemand. Les buts du général de Gaulle sont d’achever la libération du territoire national encore occupé par l’ennemi et de rétablir l’intégrité territoriale de la France (limites géographiques, linguistiques, historiques…). L’enjeu des combats est l’avenir des habitants de Tende et la Brigue ; la participation de la 1ère DFL (Division Française Libre) donne à l’offensive une dimension encore plus grande.
C’est en hommage à ces combattants de la 1ère DFL que les élèves de terminale de spécialité ont assisté jeudi 1 octobre 2020 à une conférence sur ces combats de l’Authion. Conférence qui clôture le travail engagé en première sur le général de Gaulle : « La grandeur ne se divise pas ».
L’après-midi s’est clôturée par une cérémonie solennelle au monument aux morts.